Dépenses militaires: le Canada pressé d’en faire plus par un sénateur américain
TVA Nouvelles
Un sénateur républicain a critiqué publiquement Justin Trudeau, mardi, pour ses contributions au système de défense du continent nord-américain, et l’exhorte à les augmenter pour atteindre la cible de 2 % de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
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Lors de sa visite au Capitole, mardi, dans le cadre du 75e sommet de l’OTAN, le premier ministre Justin Trudeau s’est entretenu avec plusieurs sénateurs américains, dont le démocrate, Chuck Schumer, et le républicain Mitch McConnell.
Ce dernier a profité de l’occasion pour rappeler, dans un message publié sur son compte X, que la Canada devait augmenter ses dépenses militaires.
«J'ai accueilli [Justin Trudeau] au Capitole des États-Unis aujourd'hui. Les valeurs partagées et les liens économiques étroits ont toujours été la force des relations entre les États-Unis et le Canada. Mais il est temps pour notre allié du Nord d’investir sérieusement dans la puissance requise pour aider à préserver la prospérité et la sécurité au sein de l’[OTAN]», a-t-il écrit.
Ce n’est pas la première fois que les dépenses militaires d’Ottawa s’attirent des critiques. Récemment, en juin dernier, le secrétaire général de l’OTAN avait pressé le Canada, lors d’une visite au pays, de dépenser un «minimum» de 2 % de son produit intérieur brut (PIB) en défense, comme ont promis de le faire une vingtaine de pays membres de l’OTAN.
«Les défis auxquels vous faites face au Canada, ce sont les mêmes auxquels sont confrontés tous les autres alliés. Ils ont des budgets, ils se préoccupent de leur équilibre fiscal, ils veulent dépenser en santé, en éducation et en plein d’autres choses», avait alors indiqué Jens Stoltenberg.
Après la pause estivale, les hostilités reprendront le 10 septembre à l’Assemblée nationale. Au cours de cette nouvelle saison politique, le gouvernement de François Legault soufflera aussi les bougies du deuxième anniversaire de sa réélection. Deux ans après avoir été reportés au pouvoir avec une super majorité, quels sont les grands enjeux auxquels les caquistes devront s’attaquer d’ici la fin du mandat? Quels projets de loi seront au menu législatif cet automne? À quoi s’attendre? Notre Bureau parlementaire a relevé quelques incontournables, qu’il faudra surveiller.