Dès janvier 2023: Véronique Cloutier à la barre de la compétition musicale «Zénith»
Le Journal de Montréal
Véronique Cloutier va prendre les commandes en janvier prochain de la nouvelle compétition musicale «Zénith», un variété présenté en direct et conviant toutes les générations à la même fête.
Quatre chanteurs établis représentant chacun une tranche d’âge (boomers, X, Y et Z) tenteront dans chaque épisode d’obtenir le plus de votes parmi les 100 juges réunis en studio. Ils devront proposer une pièce contemporaine ou un classique, et servir le tout dans un numéro à grand déploiement, le but étant de causer la surprise et de rallier l’appui le plus large possible auprès des juges.
Tout pourra peser dans la balance, du choix de la chanson aux arrangements musicaux, en passant par l’interprétation. L’animatrice a promis de gros noms et des tests ont été effectués pour obtenir les commentaires des chanteurs qui ont bien voulu se prêter au jeu alors qu’on élaborait le format.
«Les artistes vont être appelés à être audacieux, à sortir de leur zone de confort, ou parfois, peut-être, à servir ce que le public a vraiment envie de voir d’eux autres», a dit Véro, rappelant que ce n’est pas un combat des générations, mais davantage un gros party.
Le concepteur et metteur en scène Dominic Anctil a ajouté que les chanteurs «deviennent leur directeur artistique, comme ça on ne juge pas de la qualité vocale – ce sont tous des chanteurs professionnels –, on juge des choix et de la stratégie pour séduire à la fois les plus jeunes et les plus vieux».
Véro, qui est associée à jamais à «La fureur», une autre compétition amicale célébrant la chanson, fantasme à l’idée, par exemple, qu’une interprète d’une soixantaine d’années tente de conquérir les juges en reprenant du Billie Eilish.
Les juges seront répartis en quatre groupes de 25 individus représentant chacun une génération, comme les chanteurs invités. Ils reviendront semaine après semaine après avoir été sélectionnés l’automne prochain. Une vedette sera le capitaine de chaque groupe et agira comme porte-parole.
La première ronde nécessitera 24 artistes. Puis les quatre meilleurs de chaque tranche d’âge croiseront le fer en demi-finale. Un seul artiste par génération se taillera une place en finale, à l’issue de laquelle un grand gagnant se retrouvera au «Zénith», ou au sommet si vous préférez.
Grand plateau, grand défi
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.