Choqué par l'invasion russe? Vous n’avez rien vu encore
Le Journal de Montréal
Les horreurs de la guerre en Ukraine ne vont que s’aggraver, ont averti plusieurs politiciens hier.
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« Il y a toutes les raisons de croire que ça va empirer et que beaucoup plus de gens vont mourir. [...] C’est déjà un bain de sang, je crois que ça va devenir encore plus un bain de sang », a déploré la vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland en resserrant les sanctions contre la Russie hier.
Elle faisait ainsi écho au président français Emmanuel Macron.
« Le pire est à venir », avait laissé tomber un peu plus tôt celui-ci, juste après son troisième entretien téléphonique avec le dirigeant russe Vladimir Poutine depuis le début du conflit.
Les paroles échangées n’avaient « rien pour nous rassurer », car ce dernier « continuera ses interventions militaires jusqu’au bout », a ensuite précisé une source de l’Élysée à CNN.
En parallèle, la deuxième session de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine n’a pas donné les résultats escomptés pour le second pays qui espérait un cessez-le-feu. Moscou et Kyïv se sont seulement entendus sur des couloirs humanitaires, permettant l’évacuation de civils ainsi que l’acheminement de médicaments et de vivres dans les zones à feu et à sang.
Appel à l’aide de l’Ukraine