Charlebois, Dubois, Dufresne, Marjo: de grands noms de notre chanson sur les Plaines le 26 juillet
Le Journal de Montréal
Robert Charlebois, Claude Dubois, Diane Dufresne et plusieurs autres vedettes de la chanson québécoise seront réunis lors d’un grand concert gratuit qui aura lieu sur les plaines d’Abraham, le 26 juillet, et qui marquera le 50e anniversaire du mythique spectacle J’ai vu le loup, le renard, le lion présenté lors de la SuperFrancoFête de 1974.
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«Ça promet d’être la plus grande célébration de la langue française et de la chanson québécoise que nous ayons connue», s’est enflammé Sylvain Parent-Bédard, le patron de ComediHa!, qui organise cette soirée unique.
En plus de Charlebois, Gilles Vigneault (via vidéo) sera l’autre participant du spectacle de l’époque dont on entendra la voix sur les Plaines lors de ce concert que tout le monde qualifiait à l’avance «d’historique», jeudi, lors d’une conférence de presse très courue.
Quant au regretté Félix Leclerc, «il sera présent sur scène d’une certaine façon», laisse entendre M. Parent-Bédard, qui promet la création de «quelque chose de spécial qu’on va pouvoir diffuser sur l’île d’Orléans le soir du spectacle».
Baptisé Plaines de chansons et intégré à la programmation de la SuperFrancoFête 2024, le spectacle mettra aussi en vedette Paul Piché, Hubert Lenoir, Marjo, Ariane Roy, Les Trois Accords, Pierre Lapointe, Lou-Adriane Cassidy, Souldia, Gab Bouchard, Patrice Michaud, Kanen, Thierry Larose, Sarahmée, Pierre Kwenders, Jay Scøtt, Marie-Pierre Arthur, Simon Kearney, Muzion, Beatrice Deer et Sylvia Cloutier.
Il y aura aussi des musiciens, des choristes et des danseurs qui s’exécuteront dans un emballage visuel qu’on promet à grand déploiement.
«Changer les plaines d’Abraham en plaines francophones et en plaines de chansons, c’est un bon plan. Ça devrait arriver plus souvent. C’est essentiel», martèle Claude Dubois.
À part les vedettes de 1974, Hubert Lenoir est le premier artiste qui a été approché par les organisateurs.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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