Cap sur Los Angeles: c’est la fin pour illumi à Laval
Le Journal de Montréal
Les 25 millions d’ampoules DEL du site illumi s’éteindront définitivement le 7 janvier prochain, l’équipe de Normand Latourelle n’étant pas parvenue à s’entendre avec la Ville de Laval pour prolonger ses opérations sur l'immense site qu'elle occupe depuis 2019 en bordure de l’A-15. Celui-ci accueillera au cours des prochaines années le projet Carré Laval, un quartier d’innovation mixte.
Ainsi, la 5e édition en sol lavallois sera la dernière, toutes les «tentatives de négociations» n’ayant pas porté leurs fruits avec l’administration du maire Stéphane Boyer.
«Mon but dans la vie est d’amener un peu de lumière et de bonheur dans la vie des gens. Je vois que nous avons réussi encore une fois avec illumi, et ça nous fait très chaud au cœur. Nous sommes à Laval jusqu’au 7 janvier pour en mettre plein la vue, pour une dernière fois», a dit le fondateur de Cavalia et créateur d’illumi, Normand Latourelle, dans un communiqué.
Selon la Ville de Laval, l'entente de cinq ans signée avec l'entreprise de M. Latourelle prenait fin en mai 2024 et il n'a pas été possible d'identifier d'autres sites à Laval pour relocaliser illumi.
C'est un projet structurant baptisé Carré Laval qui s'installera en partie sur le site occupé par illumi, du moins la phase 1. Dès l'automne prochain, la Ville amorcera des études géotechniques financées par Québec pour mener aux travaux préparatoires. Le Carré Laval comprendra du développement résidentiel et institutionnel, ainsi qu’un grand parc urbain.
«Pour nous, c’est un beau chapitre qui se termine. Ce sont cinq belles années. Et il y a un tout nouveau chapitre qui s’amorce pour le développement du Carré Laval, un projet structurant qui va venir changer tout le secteur et susciter des retombées économies et sociales», a dit le chef des affaires publiques de la Ville de Laval, Philippe Déry, à l'Agence QMI.
La proposition d’illumi, que son équipe qualifie de «plus grand événement multimédia son et lumière au monde» avec ses 19 tableaux, a aussi voyagé à Toronto dans le passé. Elle mettra maintenant le cap sur Los Angeles, en Californie, pour y «prendre racine», affirme-t-on.
En cinq ans, plus de deux millions de personnes ont franchi les tourniquets du site lavallois, qui a maintes fois été modifié au gré des différentes fêtes de l’année, comme Noël ou l'Halloween.
Selon Cavalia – qui célèbre ses 20 ans cette année – et illumi, les retombées économiques se chiffrent à près de 100 M$ depuis 2019. Les billets sont disponibles en ligne.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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