Billie Eilish prend quelques risques réussis sur son troisième album
Le Journal de Montréal
Billie Eilish s’est visiblement éclatée pour son nouvel album, le très attendu Hit Me Hard and Soft, que Le Journal a pu écouter une journée avant sa sortie prévue vendredi. Certains morceaux sont les plus entraînants de sa carrière, alors que la chanteuse de 22 ans en profite aussi pour ouvrir son cœur et se dévoiler sur sa sexualité. Voilà «l’album de la maturité» qui ne devrait pas décevoir ses admirateurs.
«Je pourrais manger cette fille comme un lunch», chante Billie Eilish sur le deuxième morceau de l’album, intitulé justement Lunch. Jeune adulte qui s’affranchit, on est loin de l’ado de 15 ans qui s’était fait connaître avec ocean eyes en 2016!
Après avoir fait les manchettes récemment en déclarant être attirée par les femmes, Billie Eilish a décidé de le chanter sur son nouvel album. En plus de l’explicite Lunch, l’autrice-compositrice parle d’amour envers une autre femme dès la chanson d’ouverture, Skinny.
«Je suis tombée en amour pour la première fois, chante-t-elle. C’était avec une amie, donc c’est un bon signe. [...] Elle est jolie.»
Après avoir lancé un excellent premier album en 2019, When We All Fall Asleep, Where Do We Go, et ses bombes bad guy et bury a friend, Billie Eilish a renchéri avec le non moins réussi Happier Than Ever. On trouvait toutefois que l’album souffrait de sa longue durée de près d’une heure.
Cette fois-ci, l’artiste a privilégié la concision et l’efficacité. Hit Me Hard and Soft dure moins de 45 minutes et ne compte que 10 chansons. Et même s’il comporte certains titres plus conventionnels et longuets, l’album renferme sa part de chansons intéressantes lors desquelles Billie Eilish s’aventure en territoires inexplorés.
Sur Lunch, en plus de ses propos crus, on a musicalement droit à probablement la chanson pop la plus dynamique de la carrière de la chanteuse. On prédit que cette chanson fera un tabac en concert.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.