Biden hausse le ton: bloquer ses réformes, c’est être «complice» du «déclin» américain
Le Journal de Montréal
MICHIGAN | S’opposer à ses réformes, c’est être «complice» du «déclin» de l’Amérique: Joe Biden a haussé le ton mardi, à l’heure où ses grands plans d’investissement sont toujours bloqués au Congrès.
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Évoquant les deux volets de son projet, à savoir un plan pour les infrastructures et un programme de dépenses sociales, il a déclaré que «s’opposer à ces investissements, c’est être complice du déclin américain.»
«Ces lois, c’est la compétitivité contre la complaisance. Créer des opportunités plutôt que décliner. Mener le monde ou regarder le monde nous dépasser», a déclaré le président américain depuis Howell, dans le Michigan, où il venait de visiter un centre de formation syndical.
«Nos concurrents ne sont pas en train de flâner», a-t-il dit, mentionnant en particulier la Chine, qui «produit désormais plus d’acier en un mois que l’Amérique en un an» et qui a pris la tête du développement de voitures électriques.
Le démocrate, qui a dit vouloir échapper au «bruit» de Washington, avait choisi pour son déplacement un district où Donald Trump l’a devancé de peu lors de la dernière présidentielle.
Joe Biden veut consacrer 1 200 milliards de dollars aux infrastructures physiques (routes, ponts, internet...), le volet le plus concret et le plus consensuel de son programme, qui séduit même quelques parlementaires républicains.