Baiser forcé: «Cela n'aurait jamais dû se produire», regrette le président de la FIFA Gianni Infantino
Le Journal de Montréal
Le président de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, a réagi pour la première fois jeudi au scandale du baiser forcé donné par Luis Rubiales, patron en sursis du football espagnol, en estimant que «cela n'aurait jamais dû se produire».
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«Les célébrations bien méritées de ces magnifiques championnes ont été gâchées par ce qui s'est passé après le coup de sifflet final. Et ce qui a continué à se produire les jours suivants», a écrit le dirigeant sur son compte Instagram.
«Cela n'aurait jamais dû se produire. Mais cela s'est produit et les instances disciplinaires de la FIFA ont immédiatement assumé leurs responsabilités et pris les mesures nécessaires», a ajouté Gianni Infantino.
Luis Rubiales a provoqué une vague d'indignation à travers le monde en embrassant de force l'internationale espagnole Jenni Hermoso lors de la remise ds médailles après le sacre de l'Espagne en finale du Mondial-2023, le 20 août dernier à Sydney.
La FIFA, qui avait ouvert le 24 août une procédure disciplinaire à son encontre, l'a suspendu deux jours plus tard de toutes activités dans le football au niveau national et international pour une durée de 90 jours, le temps de l'enquête.
«La procédure disciplinaire poursuivra son cours légitime», observe Gianni Infantino dans le message posté sur Instagram, accompagnant dix photos prises dans les instants ayant suivi la victoire de la Roja où on le voit avec les Espagnoles sur le podium.