Amphithéâtres: une relance mondiale
Le Journal de Montréal
Lorsque les 15 000 spectateurs présents au Centre Bell, samedi dernier, se sont levés pour danser et chanter avec Ricky Martin, ils ont rejoint un mouvement déjà bien en marche en Occident. De Londres à Los Angeles, les vedettes de l’industrie musicale peuvent de nouveau jouer devant des salles combles, avec ou sans restriction liée à la COVID-19, dans les amphithéâtres. Survol de la situation dans quelques grandes villes.
Le célèbre amphithéâtre new-yorkais a été le fer de lance du retour à une certaine normalité, aux États-Unis, le 20 juin, quand les Foo Fighters se sont produits à guichets fermés pour une foule vaccinée, mais non masquée.
Restrictions : Preuve de vaccination obligatoire pour les 12 ans et plus. Masques non obligatoires pour les vaccinés. Obligatoires pour les autres, sauf pour boire et manger. Pleine capacité.
Après le passage des vedettes country Dan + Shay, vendredi soir, le très couru Staples Center recommence à recevoir les stars.
Restrictions : Tous les spectateurs de 2 ans et plus doivent présenter une preuve de vaccination ou un test négatif réalisé dans les 72 heures. Port du masque obligatoire pour les 2 ans et plus, sauf pour manger et boire. Pleine capacité.
Quoi de mieux que de réunir plusieurs vedettes de la chanson française afin de rendre hommage à Johnny Hallyday, le 14 septembre, devant 10 000 personnes, pour redonner le goût aux cousins d’assister à de grands concerts.
Restrictions : Pass sanitaire obligatoire pour les 11 ans et plus. Port du masque recommandé dans l’enceinte, obligatoire pour les moins de 12 ans. Pleine capacité.
La série The o2s Welcome Back Shows a débuté en août avec le concert de la star nigériane Burna Boy.
Restrictions : Accès sur présentation de la NHS COVID pass. Port du masque encouragé. Pleine capacité.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.