Agressée sexuellement par Guy Cloutier: «Ma fille m’a sauvé la vie», confie Nathalie Simard au balado de Marie-Claude Barrette
Le Journal de Montréal
«Ma fille m’a sauvé la vie», a confié Nathalie Simard à Marie-Claude Barrette dans une longue entrevue au balado Ouvre ton jeu. La chanteuse est revenue sur plusieurs moments difficiles de sa vie, dont la dénonciation de son agresseur et sa reconstruction personnelle.
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Agressée sexuellement de l’âge de 11 à 18 ans par son impresario, Guy Cloutier – qui a été condamné à 42 mois de prison en 2004 –, Nathalie Simard affirme que l’élément déclencheur de sa dénonciation porte un nom: Ève. Sa fille.
«Si je n’avais pas dénoncé, je ne serais plus là», admet Nathalie Simard.
«Je ne regrette tellement pas. Même si cela a été un dur et long chemin, rempli de jugements, car j’ai été jugée», poursuit celle qui, à un certain moment, a tout perdu.
On a dit de l’artiste qu’elle avait «fait cela pour l’argent» et pour mousser sa carrière. On l’a traitée de menteuse, de profiteuse. «J’ai tout entendu, lu et vécu. Cela a aussi été lourd et difficile pour ma petite fille», explique-t-elle.
Son plus grand regret? Que sa fille ait parfois eu à jouer le rôle de la mère dans certains moments difficiles. «Cela n’aurait jamais dû arriver», dit-elle en pleurant.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.