36es prix Gémeaux: la médaille d’or à France Beaudoin
Le Journal de Montréal
Au cours d’un gala des prix Gémeaux chic et sobre, où sept Canadiennes médaillées des Jeux olympiques de Tokyo ont été applaudies, France Beaudoin est montée sur la plus haute marche du podium, empochant trois trophées.
L’animatrice de l’émission musicale «En direct de l’univers» – qui a réussi de véritables tours de force durant la pandémie – a été encensée pour la qualité de son travail sur le plateau de son rendez-vous musical du samedi soir et celle devant les caméras du projet numérique «La commande culturelle».
À ces victoires s’ajoute le triomphe dans la prestigieuse catégorie du Prix du public pour, encore une fois, «En direct de l’univers». La récolte de France Beaudoin ne s’est pas arrêtée là, car samedi soir, lors du Gala d’ouverture, son nom a été associé à trois autres récompenses.
Continuité
Plusieurs des artistes qui ont célébré samedi ont d’ailleurs remis ça dimanche soir, au Studio 42 de Radio-Canada, alors que 17 trophées ont été remis durant la fête de la télé animée avec prestance par Véronique Cloutier.
Parmi eux, Isabelle Blais a poursuivi sur sa lancée amorcée avec «L’Échappée» en savourant un gain pour son jeu associé à «Bête noire», qui a aussi été choisie en guise de meilleure série dramatique.
Patrick Huard a quant à lui tiré profit au maximum de la première saison de son «talk-show» quotidien, «La tour». Déjà récompensé pour avoir su mener des discussions actuelles et importantes, il a permis à son rendez-vous de ressortir du lot quand il est question d’entrevues.
De plus, Michel Charrette, avec son intensité inébranlable sous les traits de Bruno Gagné, personnage incontournable de «District 31», a ajouté un deuxième trophée de meilleur acteur dramatique à son palmarès.
Du côté des téléréalités, la compétition culinaire «Les Chefs!» a vu ses animateurs Élyse Marquis et Daniel Vézina prouver que la recherche des saveurs peut séduire davantage que la quête de l’amour.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.