
10 véhicules plus américains que vous le pensez
Le Journal de Montréal
En raison de la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump, un grand nombre de Canadiens hésitent ou évitent maintenant d’acheter des produits qui viennent des États-Unis. Et avec la décision du premier ministre Mark Carney d’imposer des contre-tarifs similaires sur les véhicules importés des États-Unis, qui devraient entraîner des hausses de prix chez les concessionnaires automobiles, la situation ne s’améliore pas.
Ce qui complique les choses et crée beaucoup de confusion, évidemment, c’est le fait que l’industrie nord-américaine est hautement intégrée, que les pièces et les véhicules peuvent traverser plusieurs frontières avant d’arriver aux produits finaux et qu’un modèle typiquement américain comme le Ford F-150 peut employer des composantes fabriquées dans une vingtaine de pays différents.
Bref, il ne faut jamais se fier uniquement au logo sur le devant d’une automobile. Le Buick Encore GX est presque autant coréen qu’un Hyundai Kona, par exemple. À ce propos, l’étiquette apposée sur le cadre de la portière de chaque véhicule permet d’en connaître le pays de fabrication. Si le numéro d’identification du véhicule (NIV) commence par 1, 4 ou 5, il est assemblé aux États-Unis.
Par ailleurs, la Loi américaine sur l’étiquetage automobile (AALA), gérée par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) aux États-Unis, impose aux constructeurs d’identifier en pourcentage le contenu américain/canadien de tous leurs véhicules sur le marché. Un tableau complet des modèles 2025 est ainsi disponible sur le site web de l’organisme.
En tenant compte de ces éléments d’information, voici 10 véhicules plus américains que vous le pensez :
Pourcentage de contenu américain : jusqu’à 70%
Excepté le tout nouveau Acura ADX 2025, assemblé au Mexique, la division de luxe de Honda nous vend des véhicules qui proviennent tous d’usines en Ohio, dont le populaire RDX. La plupart utilisent également des moteurs et des transmissions de fabrication américaine.

En raison de la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump, un grand nombre de Canadiens hésitent ou évitent maintenant d’acheter des produits qui viennent des États-Unis. Et avec la décision du premier ministre Mark Carney d’imposer des contre-tarifs similaires sur les véhicules importés des États-Unis, qui devraient entraîner des hausses de prix chez les concessionnaires automobiles, la situation ne s’améliore pas.