
Testé: un petit hôtel (québécois) dans la forêt tropicale du Belize
Le Journal de Montréal
C’est dans la réserve forestière de Mountain Pine Ridge, non loin de la frontière du Guatemala, que l’hôtel Gaïa Riverlodge accueille une poignée de visiteurs. Alors que Coco, la dévouée labrador de l’établissement, et le personnel nous souhaitent la bienvenue sur le site, la beauté des lieux nous envoûte déjà. Cette nature bien préservée promet d’offrir un terrain de jeu idéal aux aventuriers, mais aussi un refuge aux couples en quête de détente.
Depuis l’aéroport international du Belize, il faut compter environ deux heures de route avant de passer l’enceinte de l’établissement, situé dans le district de Cayo. Et un bref coup d’œil sur la forêt verdoyante permet de comprendre pourquoi le Montréalais Daniel Lighter a fait l’acquisition du lodge. Après tout, s’endormir au son apaisant des chutes Five Sisters et se réveiller au chant des oiseaux, c’est la définition du bonheur!
L’histoire d’amour entre l’avocat montréalais Daniel Lighter et le Belize remonte à décembre 2005. «J’ai eu un coup de cœur pour ce pays à taille humaine avec ses plages, son eau translucide, sa nature verdoyante et ses habitants. Les Béliziens sont des gens profondément authentiques et chaleureux.» Si ses premiers pas dans l’industrie hôtelière l’ont d’abord mené à l’achat d’une propriété sur l’île d’Ambergris Caye au printemps 2006, le Matachica (matachica.com), ses projets en sol bélizien ont pris de l’ampleur.

Mohamed Abdullah Warsame, le sans-abri arrêté à Montréal et soupçonné d’avoir voulu commettre une tuerie de masse, a fréquenté le leader d’Al-Qaïda Oussama ben Laden au début des années 2000. Les documents judiciaires américains consultés par notre Bureau d’enquête permettent de comprendre les liens étroits qu’il entretenait avec cette organisation terroriste.