
Le «roi du gyproc» vend sa luxueuse maison de Boisbriand 2,6 millions $
Le Journal de Montréal
Après la déconfiture de ses entreprises l’an dernier, c’est maintenant les avoirs personnels de l’ancien «roi du gyproc» Hugo Bernard qui sont dans la ligne de mire de prêteurs, du fisc et d’anciens partenaires d’affaires.
Au début de février, Hugo Bernard a vendu pour 2,6 millions $ sa luxueuse maison de Boisbriand à deux sociétés à numéro. L'une d’entre elles est reliée à un ancien ami qui l’a poursuivi en 2023, comme l’avait révélé à l’époque notre Bureau d’enquête.
Ce dernier alléguait qu’un train de vie ultraluxueux et autodestructeur, incluant escortes à profusion, consommation de drogues dures et partys dignent du Loup de Wall Street, était en cause dans ses difficultés financières. Ce litige a été ajourné en septembre.
Ce n’est pas tout:
Notre Bureau d’enquête avait rapporté en outre l’an dernier des allégations selon lesquelles l’homme d’affaires Rhéal Dallaire, proche du crime organisé, aurait contrôlé en sous-main une partie de l’empire de Bernard.
Rhéal Dallaire aurait notamment tiré les ficelles d’une entreprise d’Hugo Bernard active dans l’immobilier. Cette firme, qui était derrière le projet de condominium Le Gatsby à Saint-Constant, a été vendue en janvier pour la coquette somme de 52 M$ après avoir été mise sous séquestre.
La résidence personnelle vendue par Bernard est quant à elle toujours criblée d’hypothèques légales de divers prêteurs, a pu constater notre Bureau d’enquête.
Au début janvier, d’autres créanciers ont déposé une demande pour mettre Bernard en faillite personnelle.
La Banque Laurentienne, Q-12 Capital et Q-8 Capital soulèvent que Bernard n’a tout simplement pas les liquidités suffisantes pour respecter ses obligations.