
Un refuge d’oiseaux de proie unique
Le Journal de Montréal
Depuis le temps que j’en entendais parler, je suis finalement allé chez Chouette à voir! à Saint-Jude, au nord de Saint-Hyacinthe. Le site nous permet de mieux connaître les rapaces, en nous démontrant la mission de l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP).
Si plusieurs spécimens amenés blessés ont été soignés puis relâchés en nature, d’autres n’ayant pu être rétablis deviennent des résidents du site. C’est aussi le cas d’oiseaux ayant été trouvés et gardés en captivité par des individus croyant bien faire, les rapaces ne pouvant alors plus assurer leur survie.
Près du centre d’interprétation en devenir, j’ai eu l’occasion de voir les oiseaux désignés ambassadeurs. Plusieurs d’entre eux feront l’objet de présentation en vol cet été.
Il y avait entre autres Octave, un faucon émerillon, et Gregory, un urubu noir. Se trouvait aussi Décibel, une petite buse à l’origine trouvée en duvet au sol, gardée en captivité et nourrie à la main pendant plusieurs semaines par la personne qui l’a récupérée.
Imprégné par l’humain, pour prendre l’expression des spécialistes des rapaces, le rapace n’a pu être remis en liberté. Apportée à l’UQROP, la petite buse est restée pour devenir un des oiseaux ambassadeurs.
Le long du sentier des Chouettes se trouvent six volières abritant principalement des rapaces nocturnes. Un panneau indique le dossier médical de chaque oiseau.
Pour la chouette rayée, par exemple, on apprend qu’elle a été trouvée blessée à Brossard en 2013, avec des fractures à l’aile gauche après une collision avec une nacelle de camion. Elle ne peut voler normalement.

À Picton, au cœur du bucolique Comté Prince Edward, l’élégant Royal Hotel propose des séjours chics au confort 5 étoiles. L’hôtel s’est d’ailleurs vu décerner à l’automne dernier la prestigieuse Clef Michelin. Mais l’expérience y est aussi franchement bonifiée par la cuisine farm to table, authentique, honnête et savoureuse, qu’y met de l’avant le chef Albert Ponzo.