
Voici pourquoi il faut manger des champignons pour vivre plus longtemps
Le Journal de Montréal
Une molécule rare et atypique présente exclusivement dans les champignons, l’ergothionéine, augmente l’espérance de vie de plusieurs organismes vivants.
Les champignons sont des organismes très particuliers: ce ne sont pas des végétaux, car ils n’ont ni feuilles, ni racines, ni chlorophylle, ce qui les rend incapables d’utiliser la lumière du soleil pour fabriquer la nourriture essentielle à leur survie, la photosynthèse.
Ce ne sont évidemment pas non plus des animaux, car ils sont dépourvus de système nerveux et ne peuvent se déplacer, mais ils se nourrissent pourtant à partir de la matière organique contenue dans leur environnement, comme un animal.
Les champignons constituent donc un règne vivant distinct, extrêmement diversifié avec plus d'un million d’espèces distinctes, dont au moins 2000 sont comestibles.
Cette place à part occupée par les champignons dans le monde vivant se reflète également par leur composition biochimique fort différente de celle d’autres organismes.
On pense évidemment aux effets très spectaculaires associés à la consommation de certains champignons non comestibles comme les hallucinations (psilocybes), la gangrène (ergot du seigle) ou même la mort (famille des amanites).
Ces effets demeurent cependant exceptionnels, car d’autres molécules présentes dans les champignons comestibles exercent des impacts beaucoup plus positifs sur la santé; d’ailleurs, plusieurs études populationnelles ont rapporté une diminution du risque de mortalité prématurée chez les consommateurs réguliers de champignons (1).
L'une des molécules spécifiques aux champignons qui ont reçu beaucoup d’attention au cours des dernières années est l’acide aminé ergothionéine, un dérivé d’un autre acide aminé commun, l’histidine, qui présente la particularité de présenter un fort pouvoir antioxydant en raison d’un groupement soufré (thione) présent dans sa structure.
Les animaux (incluant les humains) ont la capacité d’accumuler avidement l’ergothionéine provenant de leur alimentation grâce à un transporteur spécifique (appelé SLC22A4) qui permet son absorption au niveau de l’intestin et sa rétention au niveau du rein.

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