
Mini Cabriolet 2025 : fermement séduisante
Le Journal de Montréal
Savannah, Géorgie – En plus de l’essai de la nouvelle Mini 3 portes dans sa version John Cooper Works, nous avons également eu l’opportunité de conduire des versions cabriolet. La température étant un peu fraîche et la neige pas encore fondue au Québec, nous avons pu prendre le volant en Géorgie, où le climat est nettement plus favorable à cette période de l’année.
Contrairement à la génération précédente, il n’y a plus de moteur à 3 cylindres sous le capot. Toutes les Mini sont dotées d’un 4 cylindres en ligne de 2 litres, dont les performances grimpent au fur à et à mesure que l’on monte en gamme. La version de base, appelée Mini Cooper C, développe 161 chevaux et 184 lb-pi de couple. Puis vient la Cooper S (201 ch et 221 lb-pi) et la John Cooper Works qui revendique les chiffres les plus flatteurs (228 ch et 280 lb-pi). Dans tous les cas, la transmission retenue est une automatique à 7 rapports, dont la calibration est différente à bord de la Mini JCW. Cette dernière est aussi la seule à profiter de palettes au volant pour changer les vitesses.
Le modèle John Cooper Works se différencie aussi grâce à son échappement central inspiré des Mini qui ont couru au Rallye de Monte Carlo dans les années 60, ses sièges spécifiques (avec du cuir végane), le volant sport (chauffant) livré de série, des jantes de 18 pouces abritant une suspension et des freins plus performants, sans oublier les logos visibles à l’extérieur comme à l’intérieur.
Et puisqu’il est question de l’habitacle, sachez qu’il est joliment réalisé avec des matériaux qualitatifs. Comme les autres Mini à 3 ou 5 portes, l’interface du système multimédia prend place dans un écran circulaire de 9,4 pouces. Ce dernier regroupe la majorité des fonctions, ce qui demande un peu d’habitude et à quitter la route des yeux pour entrer dans certains menus. Nous aurions préféré que le constructeur conserve des boutons physiques comme dans la génération précédente. Pour plus de précisions à ce sujet, vous pouvez consulter nos essais des Mini Cooper S et Mini Cooper John Cooper Works publiés récemment.
À l’avant, nous avons trouvé l’espace adéquat pour des personnes de taille moyenne y compris avec le toit fermé. C’est beaucoup plus restreint à l’arrière, où la sensation d’enfermement est renforcée par le toit noir et la petite fenestration. Enfin, le volume du coffre est vraiment réduit, avec à peine 215 litres disponibles (160 avec le toit replié). Mini a pensé à un système ingénieux qui permet d’agrandir l’ouverture du coffre grâce à la partie entre le toit et le coffre se soulève légèrement. C’est plus pratique pour charger…même si l’on ne chargera pas grand-chose!
Pour cet essai, Mini avait apporté deux versions sur les trois disponibles : les Cooper S et JCW Cabriolet. Nous avons débuté avec la S, dont le comportent routier se rapproche de la version à 3 portes. Dotée d’un roulement ferme, la voiture semble posée par terre, avec des suspensions qui offrent un débattement réduit. Grâce à son empattement court, la voiture est agile et maniable, donnant l’impression de conduire un petit kart. La direction précise joue aussi un rôle dans ce ressenti, le guidage du train avant donnant satisfaction.
Tant que la route est bien revêtue et que les virages s’enchaînent c’est très amusant. Mais une fois que le revêtement se dégrade, la fermeté du roulement se rappelle à votre bon souvenir. Et en tenant compte du fait que les routes de la Géorgie sont globalement en meilleur état que les nôtres, cela nous fait dire que la voiture devrait être moins confortable chez nous.

À Picton, au cœur du bucolique Comté Prince Edward, l’élégant Royal Hotel propose des séjours chics au confort 5 étoiles. L’hôtel s’est d’ailleurs vu décerner à l’automne dernier la prestigieuse Clef Michelin. Mais l’expérience y est aussi franchement bonifiée par la cuisine farm to table, authentique, honnête et savoureuse, qu’y met de l’avant le chef Albert Ponzo.