Éclosion de COVID-19: les Sénateurs en congé forcé
Le Journal de Montréal
L’ampleur de l’éclosion de COVID-19 chez les Sénateurs d’Ottawa a forcé la Ligue nationale de hockey (LNH) à agir. Le circuit a en effet repoussé les trois prochaines parties du club afin de freiner la propagation de la maladie.
Privés d’une dizaine de joueurs, la formation a déjà annulé son vol vers le New Jersey, où elle devait affronter les Devils mardi. Les rencontres à domicile contre les Predators de Nashville, jeudi, et face aux Rangers de New York, samedi, seront également remises.
Par précaution, les installations de l’équipe ont également été fermées jusqu’à nouvel ordre.
Pas d’excuse
Ce repos forcé sera certainement l’occasion de réfléchir et de trouver quelques pistes de solutions aux récents ennuis de l’équipe. Les hommes de l’entraîneur-chef D.J. Smith occupent en effet le dernier rang de la section Atlantique avec une pauvre fiche de 4-10-1, détenant deux matchs en main sur le Canadien de Montréal, septième avec 10 points.
Même s’il est facile d’évoquer les absents pour expliquer les problèmes du club, les hockeyeurs appelés à prendre le relais ainsi que le reste de l’organisation ne veulent pas en entendre parler, enfin, le moins possible.
«Mentalement, c’est dur parce que des gars arrivent ici et ne savent pas s’ils joueront ou non. Ça représente beaucoup de distraction. C’est déjà assez dur de gagner dans la Ligue nationale [LNH] sans tout ce bruit et la réalité reliée aux tests et aux retraits de dernière minute», a souligné Smith selon des propos rapportés par le quotidien Ottawa Sun.
«Je ne veux pas donner des excuses, car c’est la LNH et nous devons trouver des moyens de gagner, mais cette fois-ci, ce fut ardu.»
Reste que pour le capitaine Brady Tkachuk, «Il n’y a pas d’excuses», a-t-il affirmé en précisant que les éléments en place doivent accomplir le boulot.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!