«Une catastrophe»: les restrictions sanitaires créent une onde de choc dans les salles de spectacles Un coup dur...
Le Journal de Montréal
Les exploitants de salles de spectacles sont anéantis à la suite de l’annonce du gouvernement de réduire leur capacité de 50 % à cause de la flambée des cas de COVID-19 et, la mort dans l’âme, ils se préparent une fois de plus à reporter des centaines de représentations.
• À lire aussi - Voici ce qui va changer: le guide des mesures sanitaires qui entreront en vigueur lundi
• À lire aussi - Omicron force Legault à reculer: 10 personnes maximum au réveillon de Noël
« C’est une catastrophe », a déclaré le propriétaire de l’Olympia de Montréal, Patrick Lévy.
« Réduire la capacité d’une salle vendue au maximum de sa capacité, devoir choisir qui va entrer dans la salle ou pas, c’est un casse-tête impossible. La meilleure solution est de reporter encore, comme on a fait depuis deux ans », a-t-il ajouté.
« C’est ingérable », a soupiré la directrice du Capitole de Québec, Dominique Thomas, avant de participer à une rencontre d’urgence avec d’autres dirigeants de Québecor Groupe Sports et divertissement.
Il aurait préféré fermer
C’est encore plus difficile pour les salles qui ont un parterre en admission générale puisque les spectateurs devront tous être assis et masqués, sauf pour boire et manger.
« J’aurais préféré qu’on nous ferme tout simplement », a ragé Michel Sabourin, président du Club Soda et porte-parole de l’Association des salles de spectacles indépendantes du Québec (ASSIQ).
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.