«Trop petites», «trop faibles»: des conservateurs s’attaquent aux femmes responsables de la sécurité de Trump
Le Journal de Montréal
«Trop petites», «trop faibles»: après la tentative d’assassinat de Donald Trump lors d’un rassemblement, la droite ultraconservatrice américaine s’en prend aux femmes des Services secrets responsables de la protection de l’ancien président.
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Les Services secrets, qui doivent protéger les hautes personnalités politiques américaines, se retrouvent non seulement dans la ligne de mire des critiques qui se demandent comment un tireur a pu se retrouver aussi près de l’ex-président, mais aussi de commentaires sexistes qui remettent en cause sa politique de recrutement «DEI» («Diversité, équité et inclusivité»).
Plusieurs femmes, en costume et lunettes noires typiques des agents des Services secrets, se sont précipitées pour protéger et évacuer le candidat républicain, visé samedi par des tirs lors d’un rassemblement en plein air en Pennsylvanie.
«Il ne devrait pas y avoir de femmes aux Services secrets. Ces agents sont censés être les meilleurs et aucun des meilleurs [de la profession] n’est une femme», a écrit dans X le commentateur ultraconservateur Matt Walsh.
«Je ne peux imaginer qu’une recrue DEI venant de chez @pepsi ne soit pas un bon choix pour diriger les Services secrets #sarcasme», a ajouté dans le même réseau l’élu républicain à la Chambre des représentants Tim Burchett.
Il faisait référence à Kimberly Cheatle – deuxième femme à diriger cette agence fédérale – qui a supervisé la sécurité chez PepsiCo pendant quelques années, avant de revenir aux Services secrets où elle avait déjà travaillé pendant près de 30 ans.