«Star Académie»: des montagnes d’émotions
Le Journal de Montréal
L’émotion est un ingrédient indissociable des Variétés de Star Académie, que ce soit dans les numéros avec les artistes confirmés, comme Paul Piché ou Laurence Jalbert, ou lorsque les Académiciens donnent accès à leur âme par leur interprétation. Mais cela n’aura pas été suffisant pour Gaëlle, première à quitter l’aventure.
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Éloi Cummings est le plus jeune de la gang, mais il est surtout celui qui connaît le mieux le répertoire de Paul Piché. L’honneur lui est venu de commencer le medley sur «Y a pas grand-chose dans l’ciel à soir». Paul Piché a laissé toute la place aux jeunes sur plusieurs de ses grands succès, comme «Un château de sable», «Sur ma peau», «Heureux d’un printemps» ou encore «J’appelle».
En danger
Gaëlle a éprouvé des difficultés lors de sa première semaine à l’Académie. Pour tenter de nous faire découvrir sa véritable personnalité, elle a choisi de défendre sa place en anglais, avec «Anyone» de Demi Lovato, une chanson dont elle ressent chacune des paroles au plus profond d'elle-même.
«C’était une performance pleine de délicatesse et pleine de force, a analysé Lara Fabian après sa prestation. Tu es un magnifique oiseau et j’ai juste hâte qu’on te voie maintenant déployer tes ailes encore plus grandes.»
Les cours de la première semaine ont déjà eu un effet sur Jérémy. Il a confié qu'il a compris qu’il fallait vivre les paroles qu’il chante. Il a tenté de démontrer son émotivité sur la chanson «Dis-moi pas ça», de Okoumé.
«Au début de la semaine, ça se passait dans sa tête et, au fur et à mesure des jours, ça se passait davantage dans son cœur et sur la scène. Tu as eu une belle évolution», a conclu Gregory Charles.
Sandrine est aussi allée chercher plus de sensibilité dans les mots qu’elle devait dire, en y allant notamment avec plus de douceur. «Souvenirs retrouvés», de Francine Raymond, lui a permis de démontrer sa pleine capacité d'émouvoir le public par sa voix.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.