«Salut Bonjour»: une dernière émotive pour Gino Chouinard ce matin
Le Journal de Montréal
Gino Chouinard a eu droit à des célébrations toute la semaine sur le plateau de Salut Bonjour, alors qu'il quitte l'émission après 21 ans de loyaux services.
Vendredi matin, c'était bel et bien sa dernière à la barre du rendez-vous matinal de TVA. Sa 3849e, faut-il le souligner, a été très émotive et remplie de surprises.
C'est assurément la fin d'une époque pour les fidèles de l'émission, mais aussi pour le principal intéressé, qui change de mode de vie en laissant son poste à Eve-Marie Lortie, sa remplaçante dès la rentrée. Cette dernière était d'ailleurs présente sur le plateau, vendredi, et elle a rappelé qu'elle était à ses côtés, il y a 21 ans, quand il est devenu animateur de Salut Bonjour week-end, avant de passer à l'édition en semaine quatre ans plus tard.
«On est rendu là maintenant», a dit l’animateur dès les premières minutes. Il avait annoncé son départ longtemps à l’avance, en novembre 2022.
«Je me suis réveillé avant le réveil ce matin», a mentionné le communicateur de 56 ans à son équipe. Il était 4h05!
«Ça a été 21 années de bonheur», a-t-il ajouté.
«J'ai autant d'amour pour vous que vous m'en avez donné», a-t-il dit à son équipe, en plus de remercier le public pour sa fidélité.
En entrevue après l’émission, il a dit que c’était trop d’hommages pour lui, en quelque sorte, Gino préférant nettement donner plutôt que de recevoir. Il parle de beaucoup de reconnaissance envers lui.
«Aujourd’hui, j’en ai eu pour un fichu bout de temps!»
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.