«Martin Matte en direct»: Fabien Cloutier apprend à moins sacrer
Le Journal de Montréal
Connu pour son tempérament bouillant, le comédien Fabien Cloutier a avoué à Martin Matte, jeudi soir, qu’il travaillait à tempérer ses colères et son langage fleuri.
«Je dois me méfier de ça», a-t-il d’abord lancé à l’animateur avec qui il a partagé l’écran dans la série Les beaux malaises.
«Les petites situations du quotidien, les appels, du monde qui ne font pas les choses de la bonne façon; il faut que je fasse attention pour dire les choses plus poliment avant d’utiliser, mettons, comme on disait, des sacres», a précisé l’humoriste, qui tourne actuellement à travers la province son one-man-show Délicat.
La prochaine saison de Léo, dont les tournages se sont conclus l’an passé, sera également la dernière.
Pour créer le personnage de Richard Pouliot, Fabien Cloutier n'a pas eu à chercher très loin. Il s'est surtout laissé inspirer par son interprète et grand ami Hubert Proulx, qu’il a rencontré au conservatoire d’art dramatique.
«C’est moi exposant dix mettons», a rétorqué le comédien qui l'incarne, invité lui aussi jeudi soir sur le plateau de Martin Matte en direct, où il a fait une apparition surprise dans un sketch.
«C’est très difficile à jouer des fois, le "air drums" dans le tapis... moi j’arrivais le soir des tournages, j’étais obligé de boire un "six-pack" pour me calmer», a-t-il ajouté à la blague, dans son costume de dindon sauvage.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.