«Le manque de savoir-vivre et l’attitude, ça ne se fait pas»: Claudette Dion à propos de Taylor Swift qui a ignoré Céline Dion aux Grammy
Le Journal de Montréal
Si Céline Dion nous a tous pris par surprise lors de son apparition au dernier gala des prix Grammy, la famille Dion, elle, faisait partie du secret. «Ben oui, on le savait! On attendait qu’elle passe et, évidemment, ils l’ont gardée pour le dessert», confirme Claudette Dion, qui n’a toutefois pas du tout apprécié l’attitude de Taylor Swift envers sa célèbre sœur.
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Quelques jours avant la cérémonie, en février dernier, Céline Dion a téléphoné à sa famille pour lui annoncer qu’elle ferait son grand retour sur scène en remettant un prix aux Grammy.
«Je n’avais pas demandé qui allait l’accompagner. Quand je l’ai vue au bras de René-Charles, assumé, avec sa petite barbe, c’était malade, vraiment! C’est un introverti dans la vie. Même s’il adore la musique, ce n’est pas quelqu’un qui s’exprime trop en public, alors on sait qu’il l’a fait pour sa mère. Il la surveillait. Un vrai René Angélil», ajoute la sœur de la diva que Le Journal a rencontrée sur le tapis rouge du spectacle de l’humoriste Mario Jean mardi soir.
Qu’ont pensé Claudette Dion et sa famille du malaise créé par la chanteuse Taylor Swift qui a arraché le trophée des mains de Céline, sans même la regarder ni la remercier?
«On savait qu’elle allait gagner, on lui laisse son talent, cela n’a rien à voir. Mais le manque de savoir-vivre et l’attitude, cela ne se fait pas. Qui te remet ton trophée? Allô! Un petit câlin peut-être, un petit merci? Sincèrement, ça nous a fait de la peine», confie la marraine de Céline.
Claudette Dion se dit néanmoins encouragée d’avoir vu Céline se tenir debout et avoir l’air aussi en forme sur scène. Elle assure que sa santé mentale est «vraiment incroyable».
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.