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«Je pensais que le monde me haïssait» - Marc-André Fleury
Le Journal de Montréal
Marc-André Fleury a amorcé le match devant quelques parents et vieux chums venus l’encourager. Lorsqu’il a quitté la patinoire, on a eu l’impression qu’il s’était fait 19 000 nouveaux amis.
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« C’est spécial. Je pensais que le monde me haïssait à Montréal. Chaque année, je me fais crier après ou huer », a lancé Fleury, le sourire fendu jusqu’aux oreilles.
Le Sorelois aime bien rigoler de la situation. Mais il reconnaît qu’il ne l’a jamais eu facile face à l’équipe qu’il a chérie durant son enfance.
« Ici, ce n’est jamais mes meilleurs matchs. On dirait toujours que je connais des soirées difficiles. Je ne sais pas pourquoi. »
On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Peut-être que ses autres visites à Montréal seront également à oublier. Au moins, le souvenir de cette victoire du 9 décembre 2021, la 500e de sa carrière, supplantera tous les autres.
Obtenir 500 victoires, c’est tout un exploit considérant que seulement deux autres gardiens y sont parvenus dans l’histoire. Ça l’est encore plus pour un gamin pour qui la LNH a toujours paru inatteignable.
« J’y ai rêvé, mais je ne pensais pas l’atteindre. J’ai grandi en admirant Brodeur et Roy, mais jamais je n’aurais cru me rendre aussi loin », a indiqué l’athlète de 37 ans, reconnaissant d’avoir pu faire partie de bonnes équipes dès son jeune âge.