«Indéfendable»: Nour Belkhiria s’adresse aux téléspectateurs après la mort tragique d’Inès Saïd
Le Journal de Montréal
La comédienne Nour Belkhiria s’est ouverte vendredi au sujet de son départ de la quotidienne Indéfendable et a remercié le public «d’avoir changé [s]a vie».
On se souvient que l’avocate criminaliste Inès Saïd qu’elle incarnait dans la série est décédée dans le dernier épisode de la 2e saison, le 25 avril dernier, quand elle est montée à bord du véhicule de son collègue au cabinet, Me Frédéric Legrand. La voiture a explosé au démarrage, tuant sur le coup ces deux personnages principaux.
Cette scène a été tournée le 22 novembre dernier, le jour de son anniversaire de naissance, également la date de son audition pour le rôle de la stagiaire devenue ensuite avocate criminaliste.
«J’auditionnais pour Indéfendable le 22/11/ 2021. Le 22/11/2023, on tournait la scène de l’explosion. Inès entrait dans ma vie et la quittait à la même date. Ce qui est fou, c’est que je suis née un 22 novembre. Ça devait être écrit dans les étoiles tout ça», a souligné Nour Belkhiria sur Instagram.
C’est elle qui a annoncé son intention de quitter la série. L’écriture de la 2e saison était à mi-parcours quand elle en a fait part à la showrunner Izabel Chevrier. Cette dernière a expliqué à l’Agence QMI que la comédienne souhaite faire rebondir sa carrière en Europe.
Nour Belkhiria a précisé qu’elle repoussait le moment d’écrire un message aux adeptes de la fiction judiciaire de TVA parce qu’elle «redoutai[t] le fait qu’on se dise au revoir, le fait que ça ne devienne trop concret».
«Je vous lis toutes et tous avec tellement de joie et de reconnaissance. J’aimerais tellement m’asseoir avec chacun/chacune, vous expliquer le pourquoi du comment, mais on passerait à côté du plus important. J’ai surtout envie de vous exprimer ma gratitude en ce moment. Merci pour les sourires, les "Inès!" quand on se croise. Voir le bonheur sur vos visages, c’est ça qui me rendait le plus fière», a-t-elle écrit en s’adressant aux fidèles de l’émission produite par Pixcom, dont plusieurs sont investis au point de débattre des procès dans les intrigues sur différentes plateformes.
«Merci pour votre appui constant, qui a été ma motivation pendant les nombreux moments de doute. Merci d’avoir aimé Inès autant que je l’ai aimée», a-t-elle ajouté.
Elle a aussi parlé de Me Richard Dubé, le coauteur et créateur d’Indéfendable avec sa conjointe Izabel Chevrier. Celui-ci est décédé subitement, le 6 janvier dernier, à l'âge de 66 ans.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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