«Girls Just Wanna Have Fun»: la tournée d’adieu de Cyndi Lauper prendra son envol à Montréal
Le Journal de Montréal
À 70 ans, Cyndi Lauper annonce une ultime tournée de concerts qui débutera le 18 octobre, au Centre Bell de Montréal.
Baptisée Girls Just Wanna Have Fun, titre d’un des plus grands succès de cette artiste emblématique de la colorée décennie 1980, cette série de 23 concerts en Amérique du Nord ne compte qu’une seule autre date au Canada, à Toronto, le 20 octobre.
Des invités spéciaux, dont les noms seront dévoilés ultérieurement, assureront la première partie.
Dans une entrevue accordée à USA Today, la vedette américaine estime que c’est le bon temps de faire ses adieux.
«Je veux juste remercier tout le monde, dire au revoir, célébrer avec les admirateurs qui ont été si loyaux et gentils, qui ont été là lors de tous les concerts et les choses folles que j’ai faites. Je ne crois pas que dans un autre cinq ans, je serai physiquement aussi bonne, mais maintenant, je peux le faire.»
À Montréal, ce sera la première fois en dix ans qu’on verra la chanteuse aux 50 millions d’albums vendus. À sa dernière visite, le 25 avril 2014, elle avait présenté le spectacle célébrant les 30 ans de son album She’s So Unusual en première partie de Cher.
En 2018, les gens de Québec avaient pu à leur tour entendre les She Bop, True Colors et Time After Time quand Cyndi Lauper avait été désignée pour réchauffer la foule des plaines d’Abraham avant le concert de Lorde.
Il faut remonter à 2010, au Festival international de jazz de Montréal, pour la dernière performance de Cyndi Lauper en tant que tête d’affiche chez nous.
Les billets seront mis en vente vendredi, à partir de 10h. Des préventes auront lieu à compter de mardi.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.