«C'est un miracle»: le festival Just For Laughs annonce sa programmation moins de 20 jours après avoir été acquis par ComediHa!
Le Journal de Montréal
Il semble bien que ComediHa! ait remporté sa course contre la montre après son acquisition de Juste pour rire. Malgré un échéancier serré, le volet anglophone de Juste pour rire sera bel et bien présenté à Montréal, un «miracle» selon le fondateur Sylvain Parent-Bédard.
Moins de 20 jours après avoir mis la main sur la grand-messe de l’humour au Québec, ComediHa! a complété sa programmation estivale en annonçant une série de spectacles anglophones qui auront lieu entre le 18 et le 28 juillet.
L’Américain Dane Cook et l’Égyptien Bassem Youssef, deux humoristes de renommée mondiale, sont les plus grosses prises du festival.
«C’est un premier pas pour la relance de Just For Laughs, précise Sylvain Parent-Bédard au bout du fil. C’est une pierre d'assise pour redonner à l’organisation ses lettres de noblesse. Les agents canadiens et américains nous disaient: “Voyons, comment allez-vous faire?”, et on y est arrivé.»
Au-delà des grandes pointures, le festival fera une fois de plus appel à des talents locaux, dont Ben Cardilli, Eva Alexopoulos et Gino Durante. Au total, 10 spectacles seront présentés et une vingtaine d’artistes ont été invités.
Par ailleurs, Just For Laughs n’a pas encore dévoilé sa tête d’affiche pour la soirée de fermeture du festival et son président n’écarte pas la possibilité qu’un humoriste québécois soit l’heureux élu.
«C’est très important pour nous, tout comme pour ComediHa! en français, que Just For Laughs soit une plateforme professionnelle pour lancer des carrières, précise-t-il. C’est important pour nous que ça ait un impact important pour des artistes locaux et que ça puisse les amener à exporter leurs œuvres.»
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.