«Bye Bye 2023» : les apparitions surprises marquantes
Le Journal de Montréal
Louis Morissette, Patsy Gallant, Patrick Huard et la distribution de «Chambres en ville» ont fait des apparitions surprises, dimanche soir, dans le Bye Bye.
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Le réalisateur Simon-Olivier Fecteau et sa bande et ont laissé cette année une grande place aux «caméos» pour soutenir le noyau principal de comédien, composé de Guylaine Tremblay, Sarah-Jeanne Labrosse, Pierre-Yves Roy Desmarais et Claude Legault.
Le chef d'orchestre des «Bye Bye» de 2008 à 2013, Louis Morissette, a effectué un retour dans la revue annuelle du 31 décembre, sous les traits de Martin Matte pour un pastiche – réussi – du talk-show Matin Matte en direct, intitulé pour les biens de la cause Martin Matte en détresse.
Francis Reddy, Patricia Paquin, Anne Dorval, Gilbert Lachance, Gregory Charles et Vincent Graton sont quant à eux retournés à la pension de Louise DesChâtelets, 30 ans plus tard, dans la reprise du téléroman Chambres en ville. Ce sketch a notamment abordé les «rénovictions», la pénurie de logements et les hausses successives des taux hypothécaires,
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.