«Aline»: Valérie Lemercier répond aux critiques de Claudette Dion
Le Journal de Montréal
Valérie Lemercier ne s’est pas laissée atteindre par les commentaires virulents de Claudette et Michel Dion, qui ont démoli sa comédie Aline en déplorant que leur famille y est dépeinte comme « une gang de Bougon ». « C’est une fiction », a rappelé l’actrice et réalisatrice française.
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Claudette et Michel Dion ont créé une onde de choc en livrant mardi soir leurs premières impressions sur Aline – film librement inspiré du parcours de leur célèbre sœur Céline Dion – sur le plateau de l’émission La semaine des 4 Julie.
Arguant que Valérie Lemercier s’était « payé un méchant trip sur le dos de la vie de Céline », les deux membres du clan Dion ont dit ne pas y avoir reconnu leur famille, ni la maison de Charlemagne dans laquelle ils ont grandi, présentée comme une cabane.
Claudette Dion en a rajouté mercredi en dénonçant au Journal les « erreurs factuelles », le « manque de recherche » du scénario et l’humour « de mauvais goût » du long métrage. Elle a même confié avoir voulu quitter la projection au début du film.
« Quand j’ai vu mes parents sur un balcon pas peinturé d’une vieille cabane, j’ai eu envie de quitter la salle tout de suite, relate-t-elle. Notre maison à Charlemagne n’était pas une cabane. C’est vrai qu’on n’était pas riches, mais on ne vivait pas pauvrement comme ce qu’on voit dans le film. »
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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