Toyota Prius Limited AWD 2023 : beauté frugale
Le Journal de Montréal
Dans l’histoire de l’automobile, il y a déjà un « avant » et un « après » la Prius de Toyota. Dès son lancement au Japon, en 1997, cette berline sans prétention a marqué le début d’une ère nouvelle, grâce à un groupe propulseur qui mariait la puissance électrique et thermique avec une fluidité remarquable. La frugalité exceptionnelle de cette mécanique hybride et ses vertus écologiques sans précédent eurent vite fait d’éclipser la direction, le freinage et le comportement consternants de cette pionnière. La voiture verte de grande diffusion était née et n’allait jamais cesser de progresser par la suite.
Depuis ce jour, le groupe Toyota affirme avoir vendu plus de 20 millions de véhicules à propulsion hybride sur la planète. Toyota et Lexus ont actuellement plus de trente modèles qui en sont dotés. Au cœur de cette constellation rayonne le nom Prius, que l’on associe toujours en premier à la propulsion hybride. Immanquablement, avec raison. Les quelque huit millions d’exemplaires produits sont là pour le confirmer.
Pendant une trentaine d’années, la Prius a été l’image même du véhicule que l’on choisit pour des raisons purement écologiques et rationnelles. Sûrement aucune autre, parce que ses lignes souvent biscornues étaient dictées par une quête d’efficacité aérodynamique maximale et ses performances sacrifiées pour une consommation aussi faible que possible. L’agilité et le plaisir de conduire étaient absents de l’équation. On se consolait en songeant que les Prius étaient sans doute les voitures les plus fiables et durables, malgré la complexité de leur groupe propulseur.
Surprise de taille, l’an dernier, au dévoilement d’une nouvelle Prius au Salon de Los Angeles. La sage icône écolo se transformait en compacte racée aux lignes fluides pour sa cinquième génération. Elle est plus longue, plus basse et plus large, et son pare-brise interminable se fond à l’arc gracieux d’un toit qui se termine à la pointe de l’aileron qui surplombe sa partie arrière, haute et droite. C’est ce qu’aurait prescrit Wunibald Kamm, grand maître de l’aérodynamique. Le coefficient de traînée légèrement supérieur de cette Prius infiniment plus jolie (0,27 contre 0,24 pour la précédente) est compensé en bonne partie par sa surface frontale réduite.
La deuxième surprise se terre sous le capot de la Prius. Un nouveau groupe propulseur hybride réunit un quatre cylindres à cycle Atkinson de 2 litres et des moteurs électriques pour une puissance combinée de 196 chevaux. Un gain spectaculaire de 75 chevaux par rapport au modèle sortant. Les Prius XLE AWD et Limited AWD à quatre roues motrices sont les seules versions disponibles chez nous. On a sagement laissé les tractions aux voisins du Sud.
Cette cavalerie plus vigoureuse a permis à notre Prius Limited AWD de bondir de 0 à 100 km/h en 7,66 secondes, boucler le quart de mille en 15,53 secondes (à 148,2 km/h) et passer de 80 à 120 km/h en 5,6 secondes. C’est respectivement 3,46, 2,42 et 3,85 secondes de mieux que la Prius antérieure et son groupe hybride de 121 chevaux. Des gains énormes en termes de sécurité active autant que de performances. Sans compter que la nouvelle Prius affiche des cotes de consommation RNC ville/route/combinée de 4,8, 4,7 et 4,8 L/100 km quasiment identiques à celles de sa devancière.
Côté freinage, la Prius Limited a stoppé de 100 km/h sur 39,9 mètres contre 41,4 pour la précédente. La pédale était cependant longue et molle, la plongée moyenne, l’ABS très bruyant et le mordant des pneus assez ordinaire, durant cette manœuvre d’urgence vitale. Voilà un domaine où cette première de classe peut encore s’améliorer grandement.
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