Test du casque Dyson OnTrac : attendez les rabais!
Le Journal de Montréal
Le fondateur de Dyson, James Dyson, ne croit pas aux bas prix.
Dans son autobiographie Invention : A Life, l’inventeur et homme d’affaires britannique raconte d’ailleurs une anecdote qui illustre assez bien sa façon de penser.
Pour Dyson, un bon produit doit être vendu à un prix élevé. Ce n’est pas pour rien que l’excellent aspirateur Dyson V15 Absolute (que j’avais adoré) est vendu 1000$. Il est cher, oui, mais il est aussi meilleur que les autres, et des gens sont prêts à payer le prix, en partie pour la qualité et en partie pour la réputation de la marque.
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la stratégie, James Dyson a fait fortune en la suivant, alors force est de constater qu’elle fonctionne. Du moins, c’est le cas pour les aspirateurs. Car pour les écouteurs, c’est une autre paire de manches.
Les Dyson OnTrac sont des écouteurs à réduction du bruit qui utilisent les technologies développées par Dyson pour l’étrange masque Dyson Zone.
Le casque de 700$ a, à mon avis, une seule très grande force : la qualité des voix, surtout dans les baladodiffusions, lorsqu’on entend que celles-ci. Les voix sont absolument limpides, détaillées et rondes, presque envoutantes. Je n’ai jamais entendu des voix reproduites aussi fidèlement qu’avec le OnTrac.
La réduction du bruit est aussi excellente, sans toutefois être la meilleure sur le marché. En 2024, plusieurs entreprises maîtrisent bien cette technologie, et honnêtement, entre Apple, Bose, Sony, Dyson et Sonos, les différences sont assez mineures. Certains casques se démarquent par exemple dans l’avion, d’autres dans le métro et d’autres dans une tour de bureaux. Mais aucune des grandes marques n’est ni très loin en avant, ni très loin en arrière.
Autre force intéressante, l’autonomie du OnTrac, à 55 heures sur une charge, est l’une des meilleures sur le marché. Mais en pratique, 55 heures ou 30 heures, c’est pas mal la même chose.
J’aime aussi les matériaux d’une grande qualité utilisés pour le casque. Le boitier est pour sa part bien conçu, puisqu’il se comprime lorsqu’il n’est pas utilisé. En avion, ça pourrait être pratique.