Surenchère avec la Chine, républicains inquiets, «deal» recherché: voici ce que doivent surveiller les investisseurs à la Bourse
Le Journal de Montréal
Donald Trump a continué hier de mettre des millions d'investisseurs sur les nerfs avec des rendements boursiers qui ont perdu au moins 10% ces derniers jours.
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Après avoir ouvert la journée en forte baisse, les principaux indices ont remonté la pente et terminé la journée de lundi à peine dans le rouge. Depuis l’annonce des tarifs de Donald Trump mercredi soir, les bourses ont chuté de quelque 10 %.
L’indice américain S&P 500, par exemple, a chuté de près de 10 % en 24 heures jeudi dernier. L’indice canadien TSX a aussi perdu des plumes, soit plus de 8 % depuis mercredi.
La réplique tarifaire de la Chine a donné une autre secousse aux marchés vendredi, qui ont connu leur journée la plus noire depuis longtemps.
Fausse rumeur
Hier, une rumeur de pause des tarifs a ensuite embrasé les marchés en après-midi, mais l’administration Trump a nié ces rumeurs et les marchés ont connu un nouveau retournement vers le bas.
« Ces tarifs changent l’ordre économique du monde, souligne Sebastien Betermier, professeur de finances à l’Université McGill. On ne parle pas de tarifs de 2 % à 3 %, on parle de tarifs qui montent à 30 % ou 40 %. C’est énorme ! Ce sont des taxes qui sont appliquées dans une économie mondiale qui s’est développée d’une façon extrêmement intégrée. »
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Le fabricant québécois de bornes FLO a licencié plus de 90 travailleurs au Canada et aux États-Unis la semaine passée, a appris Le Journal.
Il manquera jusqu'à une dizaine de travailleurs en moyenne dans les hôtels cet été si Québec n'assouplit pas ses règles pour les travailleurs étrangers temporaires.
Le sentiment d’insécurité économique s’accentue au pays: 91% des Canadiens croient que le pays plongera dans une récession dans la prochaine année, et 83% redoutent un impact négatif sur les finances de leur ménage.
Maxi affiche désormais le symbole «T» sur une trentaine de produits américains dont le prix est affecté par les tarifs douaniers.
Des internautes chinois ont déclenché une guerre des mèmes en pleine guerre commerciale, alors que la Chine a assuré qu’elle se «battrait jusqu’au bout» et ne «reculera pas» face aux tarifs douaniers de Donald Trump.
La guerre commerciale ne fait pas peur à Aliments Rustica, qui va investir 65 M$ pour agrandir son usine de pizzas avec le marché américain en tête.
Il aura fallu une énième volte-face du gouvernement Trump au sujet des tarifs douaniers pour que prenne fin mercredi la série noire qui avait cours pour une cinquième journée d’affilée aux Bourses de New York et de Toronto.
Jaguar Land Rover et Volkswagen ont mis leur expédition vers les États-Unis sur pause, le fabricant de chocolat suisse Lindt servira le Canada à partir de l’Europe et boudera ses usines américaines... les multinationales naviguent en eaux troubles et doivent bouger vite en pleine guerre commerciale, observe The Globe and Mail.
Donald Trump a continué hier de mettre des millions d'investisseurs sur les nerfs avec des rendements boursiers qui ont perdu au moins 10% ces derniers jours.
La saignée des marchés financiers s'est accélérée, lundi avant-midi, face à l'intransigeance de Donald Trump sur les droits de douane imposés à ses partenaires commerciaux, même si les bourses ont tenté tant bien que mal de remonter moins d'une heure après l'ouverture.
Le Mexique n'écarte pas la possibilité d'appliquer des tarifs douaniers réciproques aux États-Unis, son principal partenaire commercial, a déclaré lundi la présidente Claudia Sheinbaum.