
L’arrivée de Trump et l’annonce des tarifs ont fait perdre des milliards aux plus grosses entreprises du Québec, dont Couche-Tard, Bombardier et la Banque Nationale
Le Journal de Montréal
L’incertitude et les tarifs sans cesse changeants imposés par Donald Trump ont fait mal au Québec inc. Les 120 plus grosses compagnies du Québec ont enregistré des pertes de 67 milliards de dollars depuis l’arrivée au pouvoir du président, le 20 janvier dernier.
Après des pertes considérables à la suite du «jour de la libération», certaines entreprises ont récupéré une partie des pertes après la pause de 90 jours annoncée sur les tarifs mercredi.
Au terme d’une semaine étourdissante en Bourse, Le Journal fait le point sur les impacts pour certaines des firmes les plus connues des Québécois.
Le secteur de l’alimentation a été épargné en partie depuis l’arrivée de Donald Trump, malgré l’incertitude importante dans le secteur. Metro, Saputo, Lassonde et Molson ont même connu des augmentations du prix de leur action, notamment en raison de leurs résultats positifs du premier trimestre.
La plus grande compagnie du secteur, Alimentation Couche-Tard, a cependant vu son action fortement baisser en Bourse. La baisse s’était toutefois amorcée depuis plus d’un mois avant l’arrivée du président.
Contrairement à d’autres secteurs, les télécoms ne semblent pas avoir été trop affectées par l’incertitude qui plane dans la plupart des domaines.

Jaguar Land Rover et Volkswagen ont mis leur expédition vers les États-Unis sur pause, le fabricant de chocolat suisse Lindt servira le Canada à partir de l’Europe et boudera ses usines américaines... les multinationales naviguent en eaux troubles et doivent bouger vite en pleine guerre commerciale, observe The Globe and Mail.