Sorel-Tracy: le greffier sous écoute électronique
Le Journal de Montréal
SOREL-TRACY | La Sûreté du Québec et la Commission municipale du Québec ont ouvert une enquête à la suite de la découverte d’un dispositif d’enregistrement par un haut fonctionnaire de la Ville de Sorel-Tracy.
« Les circonstances entourant cet évènement seront analysées afin de déterminer s’il y a infraction criminelle ou non », a affirmé aujourd'hui Audrey-Anne Bilodeau, sergente de la Sûreté du Québec (SQ).
Mardi soir dernier, après le conseil municipal, le greffier de plus de 20 ans d’expérience René Chevalier se serait montré émotif en dévoilant aux élus avoir trouvé une caméra cachée sur un meuble surélevé de son bureau, à l’hôtel de ville de Sorel-Tracy.
Aussitôt, les soupçons se sont tournés vers le maire Serge Péloquin, a confié aujourd'hui au Journal une personne bien au fait du dossier, mais qui a demandé à taire son identité.
Trahi par le wifi ?
Selon nos informations, l’appareil d’espionnage n’était pas doté d’une technologie très avancée, étant plutôt de style webcam. C’est d’ailleurs le signal wifi menant au bureau du maire qui pourrait l’avoir trahi.
Sous le choc, les conseillers auraient demandé au maire de se retirer tandis qu’ils discutaient de la situation, mardi soir.
Depuis, le premier citoyen de Sorel-Tracy a suspendu le greffier pour une période de 30 jours.
« Ça, c’est la façon de faire », s’est justifié Serge Péloquin, joint aujourd'hui par Le Journal.
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.