Sommet de l’OTAN: le Canada achètera jusqu’à 12 sous-marins
TVA Nouvelles
Le Canada a annoncé mercredi qu’il lance le processus pour l’achat de jusqu’à 12 sous-marins à propulsion classique, en marge du sommet de l’OTAN qui se tient cette semaine à Washington.
• À lire aussi: Dépenses militaires du Canada: «La patience de nos alliés est à la limite»
• À lire aussi: Dépenses militaires: le Canada pressé d’en faire plus par un sénateur américain
«Le gouvernement du Canada s’est engagé à examiner les possibilités de renouveler et d’élargir notre flotte de sous-marins, afin de permettre au Canada de détecter et de prévenir les menaces et de contrôler nos voies d’accès maritimes», a mentionné le ministre de la Défense nationale, Bill Blair, par voie de communiqué.
Le pays, dont les frontières touchent à trois océans – l’Atlantique, le Pacifique et l’Arctique –, «possède le plus long littoral au monde» et doit donc maintenir «une capacité de surveillance sous-marine» qui est «cruciale pour notre sécurité et notre souveraineté», a précisé l’équipe du ministre Blair dans son communiqué.
En raison des changements climatiques qui accélèrent la fonte des glaces dans l’Arctique, les voies navigables dans le nord du Canada deviennent de plus en plus «accessibles».
Ainsi, dans le but d’assoir la souveraineté du Canada sur son territoire dans l’Arctique et pour éviter que des «concurrents», tels que la Chine et la Russie, profitent de cette région du globe qui s’ouvre au monde, le ministère de la Défense nationale s’engage «à examiner les possibilités de renouveler et d’élargir [sa] flotte de sous-marins, afin de permettre au Canada de détecter et de prévenir les menaces et de contrôler [ses] voies d’accès maritimes».
Cependant, il est encore trop tôt pour savoir quelle somme devra être déboursée par le Canada pour l’acquisition de ces nouvelles armes et à quand auront lieu les premières livraisons.
Le Canada se fait toujours attendre par ses alliés de l’OTAN quant à l’engagement de tous les membres de l’alliance à atteindre le seuil minimum de 2% du PIB en dépenses militaires.