Le microdosage d’Ozempic gagne en popularité: voici ce que des spécialistes en pensent
Le Journal de Montréal
De plus en plus de personnes prennent de petites doses d’Ozempic dans le but de perdre du poids aux États-Unis, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose selon des médecins américains.
«Il s’agit essentiellement d’une approche sur mesure pour doser Ozempic afin de répondre aux besoins de l’individu. Maintenant, ce qui nous préoccupe, c’est lorsque cela se produit sans aucune orientation d’un professionnel de la santé», a expliqué au USA Today la Dre Britta Reierson, médecin de famille certifiée aux États-Unis et spécialiste de la médecine de l’obésité.
Ainsi, certains spécialistes estiment que le microdosage peut être bénéfique pour maintenir le poids après l’avoir perdu au moyen de la dose standard.
«Il ne faut pas arrêter les médicaments. Il suffit de maintenir la [prise du médicament], même en petites quantités, et la perte de poids sera maintenue», a souligné le neurochirurgien américain Brett Osborn, qui compare le tout à la conduite automobile: au début, on presse davantage sur l’accélérateur, puis on relâche partiellement la pression lorsqu’on a atteint la vitesse désirée.
Mais pourquoi cette popularité pour le microdosage? Selon le Dr Aria Vazirnia, chirurgien dermatologique américain, ce phénomène s’explique notamment par le fait que cette technique soit de plus en plus vantée dans les réseaux sociaux.
«Je pense que cela est en grande partie dû aux réseaux sociaux. Cela est lié à la scène des célébrités... Les gens en parlent dans les balados. Il y a donc beaucoup d’intérêt à cela», a-t-il précisé.
À cela s’ajoute également une certaine honte liée à la prise de médicament amaigrissant.
«Souvent, dans la gestion du poids, il y a tellement de stigmatisation et de préjugés du côté du clinicien et du côté du patient que le cerveau des gens veut souvent essayer de leur dire qu’ils peuvent déjouer le système. Ils se sentiront mieux à propos du fait qu’ils prennent un médicament s’ils prennent une dose plus faible et, vraiment, ce que nous devons faire au départ, c’est faire en sorte que ce patient se sente entier dès le début, qu’il n’y a rien de mal à utiliser un médicament», a ainsi expliqué la Dre Alexandra Sowa, spécialiste de la médecine de l’obésité. X
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