L’Irak affirme que la mort du chef du Hamas pourrait déstabiliser la région
TVA Nouvelles
L’Irak a condamné mercredi l’assassinat à Téhéran du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël, avertissant qu’il pourrait déstabiliser la région.
• À lire aussi: Le chef du Hamas tué dans une frappe israélienne en Iran
• À lire aussi: Frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth visant un responsable de l’attaque sur le Golan, selon Israël
Le ministère irakien des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué une «violation flagrante du droit international». Cet assassinat «menace la sécurité et la stabilité de la région», a-t-il ajouté.
Les Brigades du Hezbollah — Kataëb Hezbollah en arabe —, influent groupe armé irakien allié à Téhéran, a déclaré qu’en tuant Haniyeh, Israël avait «violé toutes les règles d’engagement».
Le mouvement Al-Nujaba, de la même alliance, avait lui déclaré plus tôt que «les sionistes et les Américains ont ouvert les portes de l’enfer», en référence à l’assassinat du chef du Hamas, la prise pour cible d’un commandant du Hezbollah à Beyrouth et une frappe américaine contre des combattants pro-iraniens en Irak.
Ces «assassinats (...) ne nous dissuaderont pas, mais renforceront notre détermination», ajoute-t-il.
Ces derniers mois, la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, a affirmé avoir ciblé Israël avec des frappes de drones et de roquettes.
L’armée israélienne a confirmé plusieurs attaques aériennes depuis l’est depuis avril, mais a affirmé qu’elles avaient toutes été interceptées avant d’entrer dans son espace aérien.