Jeux olympiques: la jeune prodige canadienne Summer McIntosh domine complètement et remporte l’or
Le Journal de Montréal
La jeune prodige canadienne Summer McIntosh n'a que 17 ans mais, déjà, elle est seule au monde au 400 m quatre nages individuel. Littéralement.
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L'Ontarienne n'a jamais été menacée, lundi, lors de la finale de cette épreuve aux Jeux olympiques de Paris, mettant la main sur la médaille d'or en terminant près de six secondes devant sa plus proche rivale, l'Américaine Katie Grimes. Une autre nageuse des États-Unis, Emma Weyant, a terminé au troisième rang.
Elle a conclu les 400 m en un temps de 4 min 27,71 s alors que Grimes a touché au mur après avoir passé 4 min 33,40 s.
«Le 400 m quatre nages est probablement mon événement favori depuis que j'ai 10 ou 11 ans. J'ai toujours eu tellement de passion pour cette discipline. [...] D'être ici, aux Jeux olympiques 2024, et de remporter l'or, c'est irréel. Je veux dire, j'ai tellement travaillé et ça rend le tout très émotif», a-t-elle lancé au micro du réseau CBC peu de temps après son triomphe.
«Le temps que j’ai réalisé n’est pas mon favori mais aux Olympiques, il n’y a rien d’autre qui compte que de mettre la main au mur le plus rapidement possible. [...] En grandissant, je regardais Michael Phelps et de savoir que c’était son épreuve de prédilection a toujours fait en sorte que j’ai voulu faire de même. Maintenant, d’être une championne olympique, c’est spécial», a-t-elle ajouté par la suite en entrevue à Radio-Canada.
McIntosh était la grande favorite pour remporter cette épreuve, elle qui détient le record du monde avec un chrono de 4 min 24,38 s. Elle s'est distancée de ses adversaires dès les 100 premiers mètres de la compétition, en papillon et, dès ce moment, il semblait évident qu'elle se dirigeait vers l'or.
«Dans les derniers 100 mètres, c’était difficile pour moi de demeurer dans le moment présent. Je savais que j’allais gagner l’or alors je souriais sous l’eau lors des 50 derniers mètres. J’ai tenté de demeurer le plus concentrée possible.»
Elle est ainsi devenue la première femme canadienne à monter sur la plus haute marche du podium de cette discipline, aux Jeux olympiques.