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Pas le temps de niaiser au camp du Canadien
Le Journal de Montréal
L’équipe évolue, le processus avance, les exigences changent. On en a eu un premier aperçu en recevant, mardi soir, la liste des joueurs invités au camp du Canadien.
Il y avait 59 noms d’inscrits. Douze de moins que l’an dernier et 15 de moins que lors du premier camp de Martin St-Louis au poste d’entraîneur-chef du Canadien.
«C’était le temps d’être moins nombreux, a-t-il indiqué. L’an passé, nous avions quatre équipes pour les matchs intraéquipes. Cette année, on en a trois. Ça va nous permettre d’attaquer des choses plus rapidement.»
Terminée, donc, l’époque où on appelait des joueurs simplement pour venir remplir des chandails. En tout cas, il y en aura moins puisque près d’une cinquantaine d’entre eux formeront les rangs du Canadien et du Rocket.
Voilà possiblement ce qui expliquait l’étincelle qu’il y avait dans les yeux de St-Louis. Un peu comme l’enseignant qui retrouve les élèves qu’il apprécie à la rentrée scolaire.
D’autant plus que, comme il l’a lui-même fait remarquer, le groupe qui se présentera tous les jours devant lui au cours des trois prochaines semaines est «plus mature, plus talentueux et plus profond» que ceux que ses adjoints et lui ont eu à évaluer lors de ses deux premières saisons.
«Les jeunes grandissent. Il y a deux ans, on avait entre cinq et sept recrues», a rappelé l’entraîneur-chef, à propos de son premier hiver complet à Montréal. Juraj Slafkovsky, Kaiden Guhle, Jordan Harris, Arber Xhekaj, Johnathan Kovacevic, Justin Barron et Rafaël Harvey-Pinard ont tous joué sous ses ordres à un moment ou l’autre de cette campagne.
En lever de rideau de la saison, ils risquent d’être trois. Et chez les vétérans, les nouveaux venus se limiteront à Patrik Laine et, possiblement, Alex Barré-Boulet. Il sera donc plus facile pour St-Louis et ses associés de poursuivre le travail amorcé.
«L’an dernier, quand Newy [Alex Newhook] est arrivé, on essayait de voir avec qui il allait jouer, a mentionné le Lavallois. Là, les gars savent pas mal où on veut s’en aller, le genre de jeu qu’on veut jouer. On va faire de petits ajustements, mais rien de majeur.»