EN IMAGES | Des milliers de manifestants contre Netanyahu près du Congrès américain
TVA Nouvelles
Des milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi autour du Congrès américain à Washington pour protester contre le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dévastée par plus de neuf mois de guerre.
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Vers 17 h 30 GMT, de légers heurts ont éclaté entre les manifestants portant des drapeaux palestiniens et la police, qui ont utilisé du gaz au poivre contre la foule pour la repousser alors qu’elle s’approchait du Capitole, dans le centre de la capitale des États-Unis, a constaté un journaliste de l’AFP.
Auparavant, avec des slogans comme «Palestine libre», elle criait sa colère contre la venue du dirigeant israélien, contre lequel le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé un mandat d’arrêt pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
«Nous sommes là pour montrer notre opposition à l’accueil du criminel Netanyahu dans notre capitale par les mêmes responsables politiques qui lui envoient des armes pour tuer des enfants à Gaza», a expliqué à l’AFP Karameh Kuemmerle, de l’association Doctors Against Genocide (Médecins contre le génocide, en français).
«Nous sommes horrifiés par la destruction du système de santé à Gaza», a-t-il dit, alors que le territoire palestinien est assiégé et bombardé sans relâche par l’armée israélienne depuis l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
Benjamin Netanyahu devait débuter à 18 h GMT un discours devant un Congrès américain divisé sur sa conduite de la guerre à Gaza. Il s’efforcera de faire pression sur les États-Unis dans un contexte relativement tendu entre les deux pays. Les États-Unis restent le premier allié et principal soutien militaire d’Israël.
«L’hypocrisie des hommes politiques a complètement dépassé les limites», a dit à l’AFP Mo, un manifestant de 58 ans qui n’a pas souhaité donner son nom complet. Pour lui, le soutien américain à Israël est «la question numéro un» pour l’élection présidentielle de novembre aux États-Unis.