Can-Am Spyder et Ryker 2024 : deux manières de rouler sur trois roues
Le Journal de Montréal
Parmi les véhicules à trois roues disponibles sur le marché, les Cam-Am Spyder et Ryker se différencient nettement des Polaris Slingshot et Campagna T-Rex. En effet, contrairement à ces derniers, on ne manie pas un volant mais un guidon, et l’on n’est pas assis sur un siège mais une selle. Cela fait en sorte que ces modèles se situent à mi-chemin entre une voiture et une moto.
Conçus et fabriqués par la firme québécoise BRP, les deux véhicules à trois roues signés Can-Am s’adressent aux acheteurs qui recherchent plus de confort, de stabilité et de facilité de prise en main qu’une moto. Avoir trois points d’appui au sol confère effectivement davantage de confiance aux conducteurs. Il est aussi plus facile de gérer le poids d’un passager à l’arrière. Selon le constructeur, un des critères d’achat qui revient souvent consiste aussi à sortir du lot et se sentir unique. Au Québec, le fait qu’un permis 3 roues spécifique existe et que BRP soit une entreprise d’ici a aussi un impact positif sur les ventes.
Au sein de la gamme trois roues, deux modèles cohabitent : le Ryker et le Spyder. Fabriqué au Mexique afin d’offrir un prix compétitif, le Ryker est un véhicule d’entrée de gamme, pas trop puissant et apte à mettre les débutants en confiance. Le modèle de base est disponible avec un moteur bicylindre de 600cc ou un 3 cylindres de 900cc. Mais il est aussi possible de monter en gamme avec les modèles Sport et Rally (notre modèle d’essai). Pour ces deux derniers modèles, seul le plus gros moteur est disponible et le régulateur de vitesse est livré de série.
Le Spyder, plus statutaire, est produit à l’usine de Valcourt en Estrie. Il se décline en deux versions différentes. Le modèle RT, avec son carénage plus proéminent, ses nombreux rangements et son confort rehaussé se veut le plus routier. Tandis que le F3-S joue davantage la carte du dynamisme et du sport. C’est ce dernier que nous avons mis à l’essai.
D’un gabarit très accessible, le Ryker est facile de prise en main. L’assise est basse et on monte facilement en selle. Les repose-pieds sont réglables aisément et sans outils, un bon point pour convenir à toutes les morphologies. Face au conducteur, le petit combiné d’instrumentation va à l’essentiel. Les informations sont moins nombreuses qu’à bord d’une voiture, mais il ne manque rien d’indispensable. Les gros boutons aident aussi la manipulation avec des gants. Après avoir mis le contact, il faut tourner la poignée dans le mauvais sens pour qu’un un « bip » se fasse entendre, signe que l’on est autorisé à démarrer. Puis, une pression sur le bouton idoine lance le 3 cylindres en ligne.
En dépit de l’échappement signé Akrapovic de notre modèle d’essai, la sonorité est plutôt étouffée au ralenti. Après avoir retiré le frein à main, il suffit de tourner la poignée droite pour avancer. Il n’y a pas de levier d’embrayage car le moteur est associé à une boîte CVT, et le ralentissement se fait uniquement à l’aide d’une pédale côté droit. Si vous venez de la moto, cela va vous demander un peu d’habitude. Et contrairement à un deux-roues, il ne faut pas contrebraquer pour tourner dans les virages. Là encore, attention à ceux qui viennent de la moto car les anciens reflexes ont la vie dure!
À l’aise dans la circulation urbaine, le Ryker est agile et maniable. À part des vibrations qui brouillent la rétrovision entre 2 000 et 3 000 tr/min, le véhicule met tout de suite son conducteur en confiance. Côté puissance, les valeurs annoncés ne sont pas monstrueuses (82 chevaux et 58,3 lb-pi pour le moteur 900cc), mais le poids contenu autorise des accélérations suffisamment toniques. Ainsi, le Ryker n’a aucun mal à dépasser ou se lancer sur une voie d’accélération.
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