
Une autre géante victoire du CH
TVA Nouvelles
En dépit d’un voyage dans la nuit précédente et l’absence de quelques éléments, le Canadien a fait le strict nécessaire contre les Predators de Nashville, qu’il a difficilement vaincus 2 à 1 dimanche au Bridgestone Arena, grâce encore à Nick Suzuki et Lane Hutson.
Ainsi, Montréal a effectué un autre pas de géant vers une participation aux séries. Ce cinquième triomphe consécutif lui a permis de quitter les lieux avec une priorité de six points sur les Rangers de New York et les Red Wings de Detroit, les détenteurs des 9e et 10e échelons de l’Association de l’Est; ces deux formations ont néanmoins une partie de plus à disputer que la Sainte-Flanelle.
Privé de David Savard et d’Emil Heineman, tous les deux mal en point et évalués quotidiennement, le Canadien s’en est remis à Jakub Dobes, qui prenait la relève de Samuel Montembeault. Laissé à lui-même par ses coéquipiers qui ont passé la soirée dans les câbles, le portier numéro 2 de l’équipe s’est souvent battu avec la rondelle, mais a semblé prendre davantage ses aises à mesure que la soirée avançait.
Et pendant ce temps, ses comparses se sont réveillés à temps, eux qui ont été dominés 37 à 17 dans la colonne des tirs. Cole Caufield a créé l’égalité tôt en deuxième période en trompant la vigilance de Juuse Saros entre les jambières : sur le jeu, Suzuki a obtenu son 84e point de la campagne, égalant le total d’Alex Kovalev de l’année 2007-2008.
Plus tard dans l’engagement, Patrik Laine a donné l’avance au CH avec une frappe du côté du gant. Sur le 20e but de la saison du Finlandais, Hutson a inscrit son 64e point en 2024-2025, rejoignant ainsi Chris Chelios, détenteur du record du plus grand nombre de points amassés par un arrière de première année du Tricolore.

Représentant du Canadien pour le Bill-Masterton: Josh Anderson a choisi de se retrousser les manches
La saison 2023-2024 aurait pu signifier le début de la fin pour Josh Anderson. À 29 ans, l’Ontarien a traversé le pire creux de vague de sa carrière. Un hiver d’à peine neuf buts, ponctué d’une léthargie de 24 rencontres et d’une séquence d’un seul but en 32 matchs.