Northvolt pourrait revoir l’échéancier de son projet au Québec en raison d’une «pression importante» de ses clients
Le Journal de Montréal
Un peu plus d’une semaine après avoir perdu un contrat de 3 milliards $ de BMW, Northvolt confirme au Journal qu’elle pourrait revoir son échéancier pour son projet d’usine de batteries de 7 milliards $ au Québec.
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«Il est indéniable que nous faisons face à une pression importante de nos clients afin de remplir nos engagements liés à notre carnet de commandes le plus rapidement possible», a reconnu au Journal le porte-parole de Northvolt, Laurent Therrien, mardi matin.
«Dans ce contexte, et en concertation avec le conseil d’administration, nous procédons présentement à une revue stratégique de nos activités», ajoute-t-il. En d’autres mots, c’est cette revue stratégique qui risque de repousser l’échéancier du projet chez nous.
Plus tôt en entrevue avec le journal suédois Dagens Industri, le numéro 1 de Northvolt, Peter Carlsson, avait voulu remettre les pendules à l’heure. «Nous avons été un peu trop agressifs dans nos plans d’expansion et c’est ce que nous examinons maintenant », a-t-il déclaré.
Fin mai, Le Journal rapportait les propos du PDG de Northvolt, qui veut aller vite et à moindre coût pour bâtir son empire de batterie.
Malgré ces nuages, Northvolt persiste et signe: elle veut «jouer un rôle central dans la transition énergétique du Québec en y fabriquant les batteries les plus vertes au monde».