Pourboire, prix de l’épicerie, règles de crédit : Voici ce que le nouveau projet de loi va changer
Le Journal de Montréal
Pression à laisser du pourboire au restaurant, tours de passe-passe dans l’affichage des prix à l’épicerie, prêts à des taux excessifs : voilà quelques-uns des «irritants du quotidien» qui sont dans la mire du projet de loi visant à «protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales abusives».
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En déposant cette pièce législative jeudi, le gouvernement Legault a voulu remettre la question du portefeuille des québécois à l’ordre du jour dès le début de la session parlementaire, qui s’était déroulée jusqu’ici dans l’ombre de la récente démission du ministre Pierre Fitzgibbon.
«De nombreuses famille au Québec sont sous pression en raison de l’inflation, et nous savons que dans ce contexte chaque dollars compte», a expliqué le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en conférence de presse.
Comme le révélait le Journal, le projet de loi va forcer les commerçants à calculer les suggestions de pourboire sur la base du prix avant les taxes, et à présenter ces suggestions de façon neutre.
«C’est une question d’honnêteté», a souligné le ministre, en rappelant que la pression à laisser du pourboire dérange de nombreux citoyens. «Quand nous allons au restaurant, nous ne devrions pas nous sentir sous pression au moment de payer l’addition.»
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.