Est-il plus facile de décrocher un emploi quand on est beau? «C’est sûr que ça joue un rôle important»
Le Journal de Montréal
Est-ce que le fait d'être beau ou belle entre en jeu quand vient le temps de décrocher un emploi ou d’obtenir une promotion avec un plus gros salaire? Le Journal a voulu tâter le pouls de cette question aussi taboue que controversée.
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«C'est sûr que ça joue un rôle important», répond spontanément Laurent Dupuis, un étudiant en littérature de 23 ans de l'UQAM, attrapé près d’un gym, jeudi dernier.
«Dans le commerce de détail, c'est moins pire que dans d'autres industries», lance Linda Parent, 60 ans, qui a passé sa vie dans ce secteur et pour qui beauté rime avec jeunesse.
Être beau ou belle, selon le Larousse, c’est susciter «un plaisir esthétique» ou «un sentiment admiratif par sa supériorité intellectuelle, morale ou physique».
Les belles personnes ont-elles accès à des privilèges professionnels? Cette question taboue, l’experte en ressources humaines Annie Boilard l’a posée à son réseau sur LinkedIn.
Plus de 79% ont répondu que la beauté donne un bon coup de main lors du processus d’embauche, lors des entrevues (9%) et même pour décrocher une promotion (1%).
«Il faut faire des efforts pour sortir de cela, car notre cerveau joue contre nous», affirme Annie Boilard, présidente du Réseau Annie RH.
Le domaine de l’automobile a été fertile en rebondissements au cours de la dernière année. L’annonce surprise de la suspension temporaire des incitatifs gouvernementaux, les hauts et les bas du prix de l’essence et la tentative de percée des véhicules chinois sur le marché canadien ont retenu l’attention.
«On n’est vraiment plus dans une situation de pénurie généralisée de main-d’œuvre», estime l’économiste principale de Desjardins. Alors que Montréal accueille près de 60% des nouveaux arrivants et que la croissance de la population a frôlé les 2,3% cette année au Québec, l’emploi n’a pas suivi, avec un timide bond de 0,5%.