
Elle perd son emploi après avoir accepté un verre de son patron
Le Journal de Montréal
Une employée de Pascan Aviation a perdu son emploi après avoir accepté un verre de la part de son patron lors d’une soirée bien arrosée dans la maison de repos des équipages de la compagnie aux Îles-de-la-Madeleine.
• À lire aussi: Vols fréquemment annulés ou reportés: les Îles-de-la-Madeleine pourraient perdre deux médecins spécialistes
• À lire aussi: Billets à 500$: des passagers en région exaspérés par les retards et les annulations
«C’était un piège», s’insurge la conseillère syndicale Caroline Bédard au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). «Un superviseur, donc un représentant de l’employeur, a participé à l’infraction. Ça n’a pas de sens!»
Le 26 juin dernier, l’employée en question a poussé la porte de la petite maison verte au toit gris qui sert de gîte aux équipages de Pascan Aviation aux Îles, pensant y trouver le repos en vue de son vol du lendemain.
À l’intérieur, toutefois, l’ambiance est à la fête, car un superviseur tient une soirée pour «remercier» les employés qui travaillent au sol.
En principe, l’agente de bord ne peut pas consommer d’alcool, puisqu’elle a un vol dans moins de 12 heures, mais le superviseur, qui est au courant, lui offre tout de même un verre, qu’elle accepte de bon cœur en se disant qu’il ne doit pas y avoir de problème.
«Il m’en a versé plus qu’un», confie-t-elle sous le couvert de l’anonymat. «Du vin et de la bière», précise-t-elle, en ajoutant ne pas savoir combien de consommations elle a bues ce soir-là.
Le cœur à la fête, les «huit ou neuf» convives continuent de s’amuser jusqu’à environ 23h30, puis tout le monde rentre chez soi, et notre agente de bord monte se coucher.