
La moitié des PME ne compte plus sur les États-Unis
Le Journal de Montréal
Pour près de la moitié des chefs d’entreprises canadiennes, les États-Unis ne sont tout simplement plus un partenaire fiable, ce qui les incite à se tourner en masse vers d’autres fournisseurs et marchés internationaux.
C’est ce qui ressort du dernier coup de sonde mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), diffusé ce mercredi matin. Selon ce sondage, 47% des PME ne considèrent pas les États-Unis comme «un partenaire commercial fiable».
«Les entreprises ont besoin de plus de certitude, c’est aussi simple que cela, commente Simon Gaudreault, économiste en chef et vice-président de la recherche à la FCEI. Alors que nous nous préparons à des tarifs réciproques le 2 avril, personne ne sait ce que la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada réserve à long terme.»
Les résultats de ce sondage révèlent par ailleurs que 32% des propriétaires de PME se sont déjà tournés vers d’autres fournisseurs ou marchés au Canada, que 27% prévoient d’augmenter leurs investissements au Canada, tandis que 33% ont l’intention de réduire leurs investissements aux États-Unis au cours des six prochains mois.
Les PME font également la promotion des produits fabriqués au Canada, en plus de reporter ou d’annuler leurs projets d’expansion, et explorent des options à l’international. Toutefois, seules 3 entreprises sur 10 sont convaincues que leurs actions contribueront à compenser les impacts de la guerre commerciale.
Les résultats de ce sondage s’appuient sur les réponses de 2957 membres de la FCEI, recueillies entre les 13 et 20 mars derniers. À titre de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de plus ou moins 1,8%, 19 fois sur 20.

Beaucoup de gens se demandent comment boycotter les produits américains. L’opération est toutefois plus complexe qu’elle ne laisse paraître, puisque des entreprises américaines ont des usines au Canada et utilisent des produits et de la main-d’œuvre d’ici. Afin d’aider les consommateurs québécois à faire des choix éclairés, Le Journal propose des solutions de rechange à des marques principalement basées aux États-Unis.

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