
À 28 ans, elle souhaite acheter seule un condo dans Ville-Marie à Montréal pour 300 000 $
Le Journal de Montréal
Une jeune femme de 28 ans est retournée habiter chez ses parents pour mettre de l’argent de côté afin d’être en mesure de s’acheter un condo dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal.
«Ce n’est pas évident de magasiner une propriété pour une personne, tu dois baisser tes attentes et faire des compromis, parce que c’est quand même assez élevé les prix», explique Jessica Badia, de la Rive-Nord.
La serveuse travaille dans le domaine de la restauration depuis plus de 10 ans. Elle habitait à Mascouche dans un 3 1⁄2 avant de déménager il y a deux ans chez ses parents pour économiser en vue d’un projet d’achat.
«C’est les premiers qui m’ont proposé de venir chez eux, parce que je leur disais souvent que ce n’était pas évident. Je leur donne 100$ par semaine et ça me fait sentir plus utile. J’ai une opportunité de travail prochainement dans Ville-Marie donc j’aimerais ça me situer à Montréal bientôt», explique-t-elle.
La future propriétaire a débuté ses recherches il y a quelques semaines avec un courtier immobilier, mais n’a pas déposé d’offre pour l’instant.
«Je veux prendre mon temps, il n’y a rien qui presse. Je me compte chanceuse là-dessus. Je suis dans une bonne position, parce que si je n’ai pas le condo que je veux, je peux continuer mes recherches. Ma réalité est vraiment différente de beaucoup de gens sur le marché. Je suis picky, je veux que ce soit neuf», ajoute Jessica, qui souhaite ainsi acquérir sa première propriété.
«J’ai eu l’impression que j’avais perdu mon argent [avec les appartements], alors si je peux investir dans une propriété j’aimerais ça, parce que ça peut prendre de la valeur avec le temps. Et je veux plus un condo qu’une maison, parce que c’est moins d’entretien. Quand je serai avec quelqu’un pour bâtir une famille éventuellement», mentionne-t-elle.

Beaucoup de gens se demandent comment boycotter les produits américains. L’opération est toutefois plus complexe qu’elle ne laisse paraître, puisque des entreprises américaines ont des usines au Canada et utilisent des produits et de la main-d’œuvre d’ici. Afin d’aider les consommateurs québécois à faire des choix éclairés, Le Journal propose des solutions de rechange à des marques principalement basées aux États-Unis.

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