Il y a seulement Jeff Gorton qui a fait ça Il y a seulement Jeff Gorton qui a fait ça
TVA Nouvelles
J’ai beau fouiller, je n’en trouve pas d’autres. Pas juste cette année, mais depuis 30 ans. Une équipe d’entraîneurs où tout le monde en est à sa première expérience dans la LNH, il y a juste le Canadien qui a ça.
Non seulement Martin St-Louis, Trevor Letowski et Stéphane Robidas n’avaient jamais dirigé dans la LNH avant d’arriver à Montréal, mais le nouveau consultant aux entraîneurs, Roger Grillo, non plus. Et bien sûr, le directeur général Kent Hughes est dans le même bateau. Le seul qui avait de l’expérience avant l’arrivée de cette bande, c’est Alex Burrows, qui n’est plus là et qui avait un an derrière la cravate.
C’est une approche ou un pari très unique de la part de Jeff Gorton, qui demeure l’autorité imputable de cette réalité.
Je suis allé voir comment, depuis une trentaine d’années, s’entouraient les entraîneurs-recrues qui n’ont pas fait patate dans la LNH. Vous verrez, c’est plutôt révélateur. Vous pouvez consulter la liste ci-bas.
Ce que ça expose, c’est que le Canadien est seul dans son camp. Personne ne fait ça. Il y a toujours de l’expérience pour épauler un entraîneur-recrue. La plupart du temps, on parle d’au moins un entraîneur qui détient au minimum cinq ans d’expérience. Même les entraîneurs à la forte personnalité, même les futurs gagnants de plusieurs trophées Jack-Adams, même les entraîneurs pour qui ç’a mal viré, même ceux qui ont connu de longues carrières derrière le banc.
Ancien du Canadien devenu analyste à TVA Sports, Alexandre Picard est aussi le papa d’un hockeyeur de 11 ans, avec qui il parcourt les arénas de la province. Il y a quelques semaines, il nous a envoyé une lettre ouverte rédigée au début du mois de septembre, dans laquelle il dresse un constat frappant: de nombreux enfants doivent renoncer au hockey, notre sport national, faute de moyens.
Les chiffres le prouvent: Joshua Roy est encore dominant offensivement et son jeu défensif progresse
Le Canadien a renvoyé Joshua Roy à Laval après un camp d’entraînement décevant afin qu’il continue à travailler sur son développement. Qu’en est-il? Le jeune Beauceron se rapproche-t-il d’un rappel à Montréal? On a posé la question à nos robots.